23.11.09

La Mort aux Trousses


« La nostalgie est au bonheur, ce que mon existence est à la vie.»

Il est des mois… des semaines… des jours… des nuits… ce soir… quand l’envie de toucher est/reste viscérale, que le regard happe l’image d’une épaule surgie du passé, plus rien ne comptant davantage que d’être aimé au moins un peu, encore… alors l’illusion froide fond au zénith de la réalité : l’espoir même ne veut plus de vos pensées, l’avenir riant d’un hypothétique bonheur.

Non-vie lénifiante.

Comme un zombi au cœur arraché goutant de son regard éteint les émotions de ceux qui l’entourent. Pathétique pantin au choix d’un quotidien à son image, grotesque… ultime bouffonnerie d’un coquin de sort.

Petite mort anorgasmique.

Peu de solutions à cette inextricable situation. Oublier… se perdre… et cette mémoire qui ne me fait défaut sur ce qui me blesse, sur ce que j’aime. Cruelle ironie. Aussi, je m’offense : dans la chair et l’esprit, je punis ce que j’avais mis tant de temps à accepter, je gomme mes errements chimériques en reprenant conscience de ce que j’étais… une difformité… un rien.

Juste m’effacer à mon propre regard… dégoût.

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