30.6.09

L’exorciste


« L’exorciste »

Oui, oui, oui ! Cela ne fait plus aucun doute ! Je crains de devoir recourir aux services d’un « Père Merrin » like tant les phénomènes étranges hantent mes nuits z’et mes jours depuis quelques temps ! I’M POSSESSED !

Pensez ! Entre mes humeurs plus que variables, cette « boîte libre » qui fonctionne selon sa propre volonté, les messages subliminaux et volutueux que je semble être le seul à voir, une brusque chaleur étouffante qui n’envahit que mon espace vital ( j’en suis sûr, QUE le mien ! ), ces poussées d’optimisme aussi aisément balayées que fétus de paille dans un film de Maître Sergio, et surtout, surtout, surtout… bin oui, SURTOUT … toutes ces entrées que je balance depuis quelques jours, le doute n’est plus permis ! Quelqu’un m’a envoûté ! >__< Et il est prié d’arrêter de suite ! Namého...

*regarde suspicieusement en direction d’une globe-trotteuse de sa connaissance qu’aurait bien été capable de faire un tour de New-York à la Nouvelle-Orléans pour trouver un vieux sorcier vaudou qui m’balance je ne sais quel sort sur la tête afin que je fasse plus d’entrées sur ce blog…*

Ah c’est malin ! ;-p

29.6.09

Pas Un Mot


« Contradiction »

Je ne poste pas souvent… bon, plus que rarement, ok… de paroles de chansons ici, mais celles-ci, pourtant à l’exacte opposée de ce que je crois ou imagine penser, m’ont touchées au plus profond, déposant une buée fine aux fenêtres de mon âme. Finalement, ce furent les tous derniers vers qui l’emportèrent sur ma réticence.


Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j'y pense mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien

Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait:
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes en pour demain...

J'ai encore du pain,
J'ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...

Combien de temps...
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons, ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...

Combien de temps...
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord?


Que j’eusse aimé écrire ces mots ultimes… pour toi.*


* (oui, je sais, je me la pète avec mon imparfait du subjonctif… kek j’y peux ? ^^)

28.6.09

Série Noire Pour Nuit Blanche


« Nuit noire… bis »

Tirerai-je un jour la leçon de ma vie ? En trois petites phrases ? Possible ? A voir…

« Ca s’en va… et ça revient. »

« A force d’aller au fond de tout, on y reste. » H.Taine

« C’est pas faux ! » Autre grand penseur…

Stardust


« Nuit noire… »

Juste un petit souvenir de mes 10, ou était-ce 11, ans, âge d’une innocence perdue, dans une famille toute en illusions.

Un samedi soir, tard, sur un canapé dont je ne vois plus les motifs… juste la peur insidieuse d’un enfant impressionné par un Champs-Elysées « historique ». En même temps, Drucker avait prévenu !
Un peu plus tard, seul dans ce lit, dans cette chambre que je ne fais plus que subodorer, je dus quelque peu peiner à trouver le sommeil, ne comprenant pas encore bien pourquoi un vidéoclip trèèèèèèèèès long mais éblouissant pouvait être aussi terrifiant. Et cette façon de danser…

Premier vrai contact avec le « king of pop », probablement ma première prise de conscience que la musique black était une réalité, malgré les Stones ou J.Brown qu’écoutaient mes parents, malgré les vibes que balançaient alors et depuis peu les regrettés « Enfants du Rock ».

Après il y eut bien sûr l’achat de Thriller… Of the wall, mon préféré… et plus rien. Je laissais là l’artiste aux pas divins (car faut bien l’avouer, de ce point de vue, il était juste extraordinaire). Pas même l’achat de cd à l’heure où le vinyle rendit son dernier souffle. Tout juste suivais-je E.T. (a.k.a. l’homme à la quintuple pirouette) au cours de ses derniers albums, frasques judiciaires, invitation Jordanienne et autres pastiches Yankoviquiennes. Fin de ma relation Jacksonienne.

Et pourtant, pourtant, vendredi matin, alors que là-haut les nuages s’amoncelaient, annonciateurs d’une matinée pourrie, la nouvelle qui me tira du lit fut l’annonce du décès de l’incontournable interprète de Billie Jean. Petit coup de bambou.

Je ne serais pas surpris si dans une vingtaine d’années, un jour, comme ça, je me disais…

« Juste un petit souvenir de mes 36, ou était-ce 37, ans, âge d’un amour perdu, dans une famille encore illusoire.

Un vendredi matin, tôt, sur un canapé dont je ne vois plus les motifs… juste la peine inattendue d’un adulescent surpris au saut du lit par une émission de Canal + démoralisante où l’on annonçait le décès de l’une des icônes musicales de la fin du 20ème siècle. Je ne me rappelle plus trop du reste, sinon que les heures suivantes furent du même acabit… une belle journée de merde quoi ! »

Hommage musical… Je laisse la parole à Dionnet !

22.6.09

Un Air Si Pur


« That’s the question… »

A la lecture redondante de mon dernier message, qui devait être, originellement, court, comme de bien entendu, je me demande si finalement, je saurai moi aussi… un jour prochain… poster des entrées de moins de 10 lignes. >__< Rhaaaa…

Allez, je me lance !

I don't see what anyone can see, in anyone else… but you.

Les doigts me démangent pour une suite, mais je ferai fi de ceux-là, et ici donc, je pose un dernier.

Du du du du, du du du, du du du du.
But you.

Le Passager De La Pluie


« 0,05 ml »

C'est le poids exact d'une goutte d'eau, enfin celui de la goutte métrique plutôt. Quelque chose de léger donc, d'aérien, j'n'irais pas jusqu'à dire évanescent, mais tout à fait dans le ton que je désirais pour cette nouvelle entrée… pour changer.

L'eau donc… j'ai un lien très étrange avec cet élément : je l'aime. Pas sous toutes ses formes, pas dans n'importe quelle situation, mais c'est l'une des choses qui me calme, m'apaise, ou à contrario, dans quelques cas particuliers, m'excite au plus haut point.

Je ne suis pourtant pas accroc de tout ce qui a trait à l'eau… nager m'emmerde, les navires et autres embarcations diverses voguent sur les méandres de mon indifférence dès lors qu'ils ne coulent pas, quand aux bestioles qui y vivent, elles ne m'attirent que coupées en dés dans une assiette ou enroulées soigneusement entre riz et algues nippones.

Mais je chéris toutes ces gouttelettes, pures, salées ou polluées. De la looooooooooongue douche salvatrice d'une disette savonnaire d'un week-end (ouai, des fois, je pupue, et j'adore ça aussi ;D ), aux pluies soudaines et torrentielles de la ville rose… de l'étuve confortable d'un bain hivernal, aux giboulées glaciales d'une fin de printemps… tous ces instants, je les savoure, je m'y repais et m'y repose, j'y intellectualise l'émotion et y transporte le concret vers un océan de déraison. Marcher les vêtements étroitement plaqués au corps, le front haut, ne pas fuir l'ondée, s'y noyer, s'y laver… l'esprit. Le même qui, derrière le rideau strié de marbrures de calcaire, tente de trouver quelques solutions à d'insolubles problèmes sentimentaux, professionnels, familiaux, scénaristiques, ou sexuels, tandis que l'eau ruisselle dessus sa couronne de cheveux noirs. Comme une caresse sur mon derme… là même où il n'était plus, l'onde encore embrassait la blessure, délayant l'ocre en un rubis fuyant.

Le plus amusant est que je ne me souviens même plus de quand date mon abandon à cet aqueux élément. De mon installation solitaire dans mon home sweet home orléanais où enfin je pouvais y passer un temps non déterminé par l'hypothétique besoin que pourrait en avoir mes sympathiques hébergeurs, accessoirement parents ? Ou d'une jeunesse plus lointaine où les seuls souvenirs que j'ai d'une telle attirance ne me ramènent qu'à d'obscures et brèves empreintes espagnoles fixées sur papier glacé ? Je me souviens simplement que mes rares réminiscences de piscine sont traumatisant, poursuivi que j'étais, avec mon petit camarade de l'époque, par un moniteur qui ne savait plus où donner de la tête, les deux machiavéliques jeunes gens – six ans tout au plus – courant chacun dans une direction opposée autour du grand bassin. Nice aussi… un départ de vacances repoussé pour une appendicite qui au final me maintint sur les plages niçoises, une semaine durant : un été à la plage sans le sel séché encroûtant mon corps alors imberbe (si, si, ça a existé ^^).

Petite pluie, jolie douche, continuez donc à pleurer pour moi… comme je ris et chantonne sous le fruit de vos humides entrailles.