6.12.09

La Couleur des Mots


« Au détour d’une page… »

… virtuelle, j’ai trouvé ces quelques mots. C’était il y a quelques mois. Chaleur estivale… Accalmie sentimentale… Eclipse d’un soir vers une bastide qui n’est plus la même… Un instant, j’avis même cru pouvoir, vouloir… feindre d’être un autre… vivre ?… Ce n’était juste pas moi, plus moi… jamais peut-être. Un été surprenant… l’ami roi des alouettes !

Bref, fi de mes atermoiements. RHAAAAAAAAAAAAAA ! Le sujet !

Au lieu d’une fiche sur Toulouse Web donc, outre la belle et mystérieuse Laure, je croisais ces quelques vers que je m’empressais de copier… coller… je ne peux expliquer, justifier. Propos anodins, aucuns sentiments, ni attachements. La simple beauté d’une plume anonyme… Admiration.

Aussi, Inconnue, si, par le plus fortuit des hasards, un jour, tes errances virtuelles te menaient en cette tanière, et qu’encore j’y sois… un simple merci t’échoit !


"Les pas de nos doigts
sur un vitrail de neige
laissent des traces
que la prochaine neige efface

......j'ai la certitude de la couleur"

1 commentaire:

  1. "A une passante


    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d'une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"


    Charles Baudelaire.

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